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Nos jeunes
Pourquoi accompagner nos jeunes aujourd'hui ? Pourquoi proposer une offre orientation jeune ?
EH bien, je vais, vous expliquez mon point de vue et mon ressenti de maman.
Aujourd'hui ? M. Macron nous annonce le lancement au 1er mars 2022 d'un « Contrat d'engagement jeune », proposant au moins de 26 ans sans formation ni emploi depuis plusieurs mois une allocation allant jusqu'à 500 euros par mois en échange de 15 à 20 heures par semaine de formation ou d'accompagnement.
Le gouvernement prévoit « au moins 400.000 jeunes » bénéficiaires en 2022.
S'inspirant de la Garantie jeune, un parcours intensif d'accompagnement au succès reconnu, ce projet, qui avait été annoncé le 12 juillet dernier, doit aider au retour à l'emploi de jeunes « sans ressources et sans perspectives » et « pour mettre fin à ce gâchis », a précisé le chef de l'Etat sur Facebook.
Cette allocation sera versée « sous condition de revenus, d'assiduité et d'acceptation des offres d'activité faites », souligne-t-il.
Mais l'état nous annonce également, corriger à posteriori l’une des grandes faiblesses du système scolaire français, qui laisse échapper chaque année, sans diplôme ni qualification, quelque 95 000 jeunes voués aux plus grandes difficultés d’insertion. Leur nombre a beau diminuer, il reste scandaleusement élevé.
Mais pour moi la problématique commence au collège, il faudrait mettre en place des classes, qui expliqueraient aux élèves, l'importance de la recherche d'emploi, mais avant cela, le pourquoi rechercher un emploi et comment.
J'en ai discuté de nombreuses fois avec des jeunes de 16 ans à 26 ans, totalement perdu et ne comprenant pas pourquoi un stage au collège, et les plus vieux ne comprennent pas ce manque d'accompagnement et d'explication.
Ma propre fille de 12 ans commence à me poser des questions, car elle voie ses camarades plus vieux, stresser à ce sujet.
Alors voilà le pourquoi mon offre orientation jeune, plus poussé qu'un bilan, avec des tests et surtout une prise en compte du jeune accompagné est une écoute de ses parents.
Alors oui, je réalise ces accompagnements une fois le jeune en recherche, en questionnement, mais je ne suis pas le gouvernement, je ne peux pas mettre en place des classes de préparation à leur vie professionnelle future.
Sandra